Les visites de Xi au Moyen-Orient



Les visites de Xi au Moyen-Orient

Le Président chinois Xi Jinping a effectué, du 19 au 23 janvier, des visites d’État en Arabie saoudite, en Égypte et en lran, mettant en avant le rôle constructif de la Chine pour la paix et le développement dans la région. Ces visites ont renforcé l’amitié de longue date entre la Chine et les trois pays, et approfondi la confiance mutuelle, la coopération pragmatique et les échanges culturels pour un développement commun. Le journal égyptien Al-Ahram a publié un article de M. Xi, « Laissons l’amitié sino-africaine aller de l’avant comme le Nil », le 19 janvier. Dans l’article, le Président explique que grâce au développement conjoint de l’initiative « une Ceinture et une Route », la Chine et l’Égypte peuvent harmoniser leur stratégie de développement. Ce projet doit également permettre d’approfondir et d’élargir la coopération dans des domaines variés : l’énergie, le commerce et l’investissement, les infrastructures et les technologies avancées. La Chine invite l’Égypte et les autres pays arabes à bord de son « train à grande vitesse », concluait M. Xi. CA

Relancer la croissance

Le 14 janvier, l’Afrique du Sud a réaffirmé le besoin d’une intervention plus stratégique et plus déterminée pour relancer la croissance économique. Le gouvernement va entamer des discussions avec les partenaires sociaux et particulièrement les organisations syndicales, pour établir un consensus sur les actions collectives, développer la confiance, augmenter le niveau d’investissement et mettre l’Afrique du Sud sur la route d’une croissance économique inclusive, a indiqué Jeff Radebe, ministre à la Présidence. Le ministre assure que le gouvernement va continuer à développer une structure économique diverse pour combattre la dépendance aux recettes des exportations des métaux et matières premières. CA

Réduire le prix des versements

L’Union africaine (UA) a décidé de coopérer avec les pays africains pour les aider à réformer leurs lois et régulations afin de réduire le prix des versements de fonds vers et à l’intérieur du continent africain. Amadou Cissé, directeur général par intérim de l’lnstitut africain pour les versements (AlR) de l’UA a indiqué que les nouvelles régulations amélioreraient l’efficacité et la transparence du secteur. Selon une enquête conduite par l’AlR, l’Afrique a le plus haut coût de versements au monde. « En moyenne, 12 % sont prélevés pour envoyer des fonds en Afrique, contre 5 % dans les autres régions du monde », constate M. Cissé. ll note qu’il faut également ajouter à ces pourcentages les frais liés à l’envoi d’argent en Afrique : « Beaucoup d’entreprises de versements utilisent un taux de change plus élevé que le taux de change officiel. Par conséquent, le récepteur reçoit moins d’argent. » CA

Stopper la transmission des maladies zoonotiques

Les pays de la Corne de l’Afrique vont intensifier la surveillance, la recherche et la capacitéde développement pour combattre la maladie qui permet la transmission des agents pathogènes des animaux aux humains. Lors du lancement d’un programme régional sur les nouvelles menaces pandémiques (EPT), à Nairobi le 12 janvier, des fonctionnaires ont tiré la sonnette d’alarme concernant la menace accrue des maladies zoonotiques pour la santé, la sécurité alimentaire, et la paix sociale. Selon Willy Bett, secrétaire du cabinet kenyan pour l’Agriculture, l’Élevage et la Pêche, les maladies zoonotiques peuvent faire de gros dégâts sur l’économie régionale, une intervention est donc nécessaire.

« Les statistiques indiquent que 60 % des toutes les maladies humaines et 75 % de toutes les nouvelles infections sont zoonotiques. Beaucoup viennent des cochons, poulets, bœufs, chèvres, moutons, et chameaux », affirme Bett. Le secrétaire ajoute que les gouvernements régionaux sont en train d’harmoniser la politique et la règlementation, afin de renforcer une détection et un freinage rapides. CA